dimanche 5 septembre 2010

Retenir les bêtes, de Magnus Mills


(The restraint of beasts, 1998)
10/18, 2000, 214 p.

Ce livre-là, il a été lu en grande partie sur la terrasse du café O’soleil à St-Gédéon.durant une journée de vacances pluvieuse qui a balayé tout espoir de camping sur la plage. Magnus Mills, c’est un écrivain anglais que vous ne connaissez probablement pas. La seule longueur d’avance que je peux avoir sur vous, c’est d’avoir lu ce livre, trouvé au hasard sur une table de liquidations il y a quelques années. Je ferai pas semblant de savoir c’est qui, pas plus que je me lancerai à faire des recherches. D’accord?

Retenir les bêtes, si ce n’est pas un grand livre, c’est au moins un divertissement fort efficace. L’histoire nous est contée par un écossais dont on ne sait pas le nom. À sa grande surprise, il est nommé contremaître et devra diriger une équipe de deux gars, Tam et Richie, deux rednecks lambineux qui ne peuvent fonctionner l’un sans l’autre. Le travail à accomplir : poser des clôtures.

Avec un peu moins du minimum de leadership requis pour accomplir sa nouvelle tâche, notre contremaître part avec ses deux impertinents pour réparer une clôture qui se serait détendue, avec un client qui suit les activités d’un peu trop près. Un accident est si vite arrivé. Ce qui est bien, quand on pose des clôtures, c’est qu’on a déjà tout le matériel pour creuser le sol.

L’équipe est ensuite envoyée en Angleterre dans une caravane délâbrée pour construire une clôture à moutons. Trois ouvriers écossais qui débarquent dans un petit bled anglais, c’est loin de passer inaperçu. Surtout quand, le soir au pub, ils insistent pour boire leur bière dans un verre standard plutôt que dans l’habituelle chope.


Si les personnages et leurs conneries font en sorte que l’on tourne les pages en vitesse et avec le sourire, la monotonie de leur travail alourdit un peu le texte. Ça creuse des trous, ça enfonces des pieux avec une mailloche, ça tire des fils des fer. Et des fois, ça tue des gens. Et ça fume des clopes, surtout.

J’imagine que la version originale fait mieux état des différences entre anglais et écossais. Probablement des blagues que je n’aurais pas comprises de toute façon.

Tout ça pour dire que ce roman a fait en sorte qu’au retour de mes vacances, en traversant le parc, j’ai été rempli d’admiration pour les gars qui ont posé les clôtures à orignaux. Mes respects, les boys.

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