dimanche 1 mai 2011

Gatsby le magnifique, de F. Scott Fitzgerald


(The Great Gatsby, 1925)
Grasset, 1946, LDP, 223 p.

Il m’a pris de lire Gatsby le magnifique suite à m’en être fait parler deux fois dans le même mois par deux amis différents. Bien sûr, il y a longtemps que je connais l’existence du livre, mais rien jamais ne m’y avait mené de façon concrète. Il va sans dire que je touche rarement à des romans où les personnages sont de riches bourgeois. Si vous avez lu quelques uns des commentaires de lecture sur ce blogue, vous aurez vite compris ma préférence pour les histoires plus régionales, où les personnages ont les mains sales, que ce soit la faute au sang ou à la crasse.

Ceci étant dit, je n’ai mis que quelques jours à traverser Gatsby, mû tant par une curiosité particulière, malgré certain passages lassants, que par la langue fluide et colorée de Fitzgerald.

Oui, il y en a des passages lassants. Rien de lourd pour autant, mais tout de même. Les insipides conversations de thé en font foi. Et Gatsby en soi n’arrive que sur le tard, dans le roman. Et pour tout dire, il ne commence à se passer quelque chose pour vrai que vers la fin.

Mais là, Gasse, t’as-tu aimé ça ou ben tu t’es emmerdé?

Oh, merci de poser la question, je suis conscient de pas être très clair. Je l’ai adoré, ce livre. Comme je disais, la prose de Fitzgerald est tout à fait ennivrante, le portrait d’époque magnifiquement dressé et les personnages juste assez malaisants et intrigants pour vouloir aller plus loin. Même si ça s’arrête plutôt rapidement.

Mais l’idée ici est surtout que je suis loin de mon élément habituel et en bout de compte, je m’aperçois que je ne sais pas trop comment en parler. Ce que je sais, c’est que je reviendrai à Fitzgerald, pas de doute.

Et je sais aussi qu’il fait bon parfois de sortir de son élément.

On devient soudainement moins bavard.

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