samedi 1 novembre 2008

À gorge déployée, de Bill Ballinger

(The longest second, 1957)

Ce livre a une certaine importance pour une raison, l'audace narrative qu'il a pu amener en son époque. C'est la raison pour laquelle je me suis lanc.é dans cette lecture après avoir lu un article. Deux niveau de narration se chevauchent, une à la première personne et une à la troisième. Les deux racontent la même histoire. La première est du point de vue de la victime, la seconde, des enquêteurs. Les deux partent du même point : un homme retrouvé dans une rue, la gorge tranchée, nu, mais toujours avec ses souliers, dont le gauche contient un billet de mille dollars.

Le livre commence ainsi, la victime se réveille, une seconde (la seconde du titre original) et constate qu'il a la gorge tranchée. Lorsqu'il se réveille à nouveau, il est à l'hôpital, vivant, mais amnésique et incapable de parler. Tout le long du livre, il cumulera les indices (sans dire un mot) afin de trouver qui il était, et surtout, pourquoi on lui a fait subir ce sort.

La narration à la troisième personne, elle, raconte le cheminement des détectives afin de trouver l'identité du cadavre que l'on a retrouvé la gorge tranchée, nu avec ses souliers dont le gauche contenait un billet de mille dollars…

Ben coudonc, y'es-tu mort ou bedon y'est vivant?

Vous pourrez le constater en lisant le livre.

Oh, mais j'oubliais. Ce livre n'est plus disponible, sauf dans une édition omnibus qui comprend une série de romans oubliés des années cinquante. Mais ce livre-là non plus n'est plus disponible.

Ça va pas ben.

Vous aurez juste à attendre que je retourne la seule édition qu'il y a à la bibliothèque.
Ou trouvez-vous simplement autre chose à lire.

(Originalement publié le 18 mai 2007)

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